2021 Tania Saba, Université de Montréal

Tania Saba, récipiendaire du Prix Gérard-Dion 2021 décerné par l’Association canadienne des relations industrielles (ACRI)

À l’occasion de son 58e congrès annuel qui s’est tenu du 26 au 28 mai, l’Association canadienne des relations industrielles (ACRI) a décerné le Prix Gérard-Dion à Tania Saba, professeure titulaire à l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal. Ce prix vise à reconnaître des personnes ou des organisations qui se sont démarquées dans le champ des relations industrielles. Le prix est offert à la mémoire de Gérard Dion de l’Université Laval, un membre fondateur de l’Association canadienne des relations industrielles. Le Prix Gérard-Dion 2021 a été décerné par le président de l’ACRI, Patrice Jalette, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en ligne le 27 mai 2021 dans le cadre du Congrès de l’ACRI.

L’ACRI a voulu reconnaître la contribution de Tania Saba aux relations industrielles et sa riche carrière qui est une inspiration pour toutes les personnes œuvrant dans le domaine.

Au fil des années, Tania Saba a su construire une carrière qui s’est distinguée par ses travaux de recherche notamment sur la gestion de la diversité, les relations entre l'égalité et l'inclusion au travail, le vieillissement de la main-d’œuvre, les différences de valeurs intergénérationnelles, les nouveaux modes d’organisation du travail dont le télétravail, la transformation des relations d’emplois et les compétences futures. En 2017, elle a fondée et a été nommée titulaire de la Chaire BMO en diversité et gouvernance de l'Université de Montréal qui jouit aujourd’hui d'une grande renommée, tant au Québec qu'à l'échelle internationale, dans le domaine de la gestion de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, de la transformation des relations d’emplois ainsi que celui de l’entrepreneuriat des femmes et de l’innovation au sein des entreprises. Autrice et co-autrice de dizaines d’articles scientifiques publiés en français et en anglais dans des revues renommées, ses publications ont été primées à plusieurs reprises et ses travaux sur le vieillissement et la retraite ont notamment été cités dans la prestigieuse revue Nature. Elle est à l’origine de l’ouvrage La gestion des ressources humaines : Pour des milieux de travail plus durables, humains et performants, une référence incontournable dans le domaine au sein de la francophonie.

Tania Saba collabore et est consultée, sur une base régulière, par des décideurs publics ainsi que par des institutions nationales et internationales. Elle s’est également illustrée dans d’autres aspects de la carrière professorale. En plus d’être actuellement professeure à l’Université de Montréal, elle y a occupé les postes de vice-doyenne et de doyenne de la Faculté des arts et des sciences (2010-2017). Elle est d’ailleurs la première femme à avoir occupé le poste de directrice de l’École de relations industrielles depuis sa fondation en 1945.

 

Tania Saba dirige le pôle du Québec et des communautés francophones du Canada dans le cadre du projet du Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat (PCFE) mené par le Diversity Institute de l’Université Ryerson. Elle siège à des comités aviseurs d’importants centres de recherche au Canada à l’international. Elle co-préside le comité responsable de l’élaboration de la norme publique dans le cadre du Défi 50-30 lancé par le gouvernement fédéral pour promouvoir la diversité au sein des entreprises canadiennes.  Elle est membre du CRIMT (Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail), du CÉRIUM (Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal) et l’OBVIA (Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique). Elle a également reçu plusieurs distinctions, le prix Verity International, la Distinction Fellow de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec et le prix Cèdre et Érable de la Chambre de commerce Canada-Liban.

Le Prix Gérard-Dion a été octroyé à Tania Saba en reconnaissance de ses remarquables réalisations en recherche et contributions au domaine des relations industrielles tout au long de sa carrière.